L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde – rapport 2020

Étude/Synthèse/Article
Langue(s) : Anglais Français
Thématiques : Faim et malnutrition

Le nombre de personnes touchées par la faim dans le monde est reparti à la hausse depuis 2014. La malnutrition, notamment la surcharge pondérale chez les enfants et l’obésité chez les adultes, augmente dans toutes les régions du monde.

Les conséquences sanitaires et socio-économiques de la crise de la Covid-19 vont détériorer la situation des groupes les plus vulnérables

En 2019, la FAO évalue à 750 millions le nombre de personnes en état d’insécurité alimentaire grave, soit près d’une personne sur dix dans le monde. Au total, ce sont 2 milliards de personnes qui n’ont pas eu  régulièrement accès à une alimentation sûre, nutritive et suffisante.

Ce rapport qui paraît en 2020 concerne l'année 2019 mais il estime que la pandémie de la Covid-19 pourrait ajouter entre 83 et 132 millions de personnes au nombre total de personnes sous-alimentées dans le monde en 2020. D’après les projections, l’objectif « Faim zéro » ne sera donc pas atteint d’ici à 2030.

Transformer les systèmes alimentaires pour une alimentation saine et abordable

En Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, au moins 57 % de la population ne peut se permettre une alimentation saine.

D’ici à 2030, les maladies liées à nos régimes alimentaires et la pollution environnementale associée à nos systèmes de production et de consommation, représenteront respectivement des coûts cachés de 1 300 milliards d’USD  et 1 700 milliards d’USD par an.

Le passage à une alimentation saine pourrait entraîner une réduction allant jusqu’à 97 % des coûts directs et indirects liés à la santé et 41 % à 74 % du coût social des émissions de gaz à effet de serre.

Appel à la solidarité mondiale afin d'aider les populations les plus vulnérables à rendre leurs systèmes alimentaires plus durables, plus robustes et plus résilients

La transformation en profondeur de nos systèmes alimentaires est nécessaire, en prenant en compte les interdépendances entre les pays. Il s’agira de réguler les politiques agricoles, de mettre en place des politiques de protection sociale axées sur la nutrition, de soutenir le pouvoir d’achat des populations vulnérables et d’encourager les comportements en faveur d’une  alimentation saine.

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