Réformer le système agricole et alimentaire

Télécharger le document complet de la Charte pour une agriculture et une alimentation durables et solidaires

Le CFSI agit pour des transitions économiques, environnementales et sociales inclusives. Il défend :

  • le droit à l’alimentation qui est réalisé lorsque chacun a un accès, tant physique qu’économique, à tout instant, à une alimentation adéquate et choisie, ou aux moyens de se la procurer ;
  • la souveraineté alimentaire qui est le droit des peuples à définir leurs propres politiques agricoles et alimentaires sans nuire aux populations des autres pays ;
  • la démocratie alimentaire qui fait du consommateur un citoyen partie prenante de la gouvernance alimentaire sur son territoire et implique la concertation entre tous les acteurs (1) ;
  • l’exception agricole et alimentaire qui considère que l’alimentation n’est pas une marchandise comme une autre car elle est nécessaire à la vie et que sa production est soumise aux aléas climatiques. Elle doit être exclue des accords de libre-échange.

Pour cela, le CFSI travaille à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), en particulier : faim zéro, bonne santé et bien-être, travail décent, consommation et production responsables, préservation et restauration des écosystèmes terrestres. Il soutient des systèmes agricoles et alimentaires durables et solidaires qui :

  • sont créateurs d’emplois agricoles et ruraux, instaurent des conditions de travail et de revenus décents ;
  • permettent l’accès de toutes et tous aux ressources et garantissent leur autonomie ; 
  • valorisent de manière durable les ressources sans brevetabilité du vivant, sans recours aux OGM et en évitant les intrants chimiques ;
  • visent un développement équilibré des territoires, sont capables de s’adapter aux changements climatiques et de contribuer à leur atténuation ;
  • garantissent, y compris dans les modes de distribution, l’accès de tous à une alimentation saine, nutritive et en quantité suffisante, prennent en compte la diversité culturelle et les préférences alimentaires ;
  • privilégient la consommation de denrées issues de l’agriculture familiale et paysanne, produites et transformées à l’échelle territoriale, les échanges mondiaux restant utiles mais non prioritaires.  

La suite : Travailler avec les acteurs clefs