Quels sont les facteurs qui influencent positivement l’adoption des technologies agricoles par les petits exploitants ?

Étude/Synthèse/Article
Langue(s) : Français
Thématiques : Agriculture durable, Politiques agricoles et alimentaires

En août 2021, l’Initiative internationale pour l’évaluation d’impact (3ie), en partenariat avec l’organisation béninoise Actions pour l’environnement et le développement durable (Aced) publie une note sur « les facteurs qui influencent positivement l’adoption des technologies agricoles par les petits exploitants ». Les résultats montrant un faible taux d’adoption des nouvelles technologies dans plusieurs pays asiatiques, africains et sud-américains, cette note émet plusieurs recommandations pour renforcer l’emploi de techniques agricoles améliorées par les petits producteurs.

Des taux d’adoption faibles, y compris lors d’interventions

Selon Stevenson & Vlek (2018), « l’adoption des nouvelles technologies est remarquablement et constamment faible, allant de moins de 1 % à moins de 10 % dans les zones où une variété d’acteurs avait promu ces pratiques ».  Bien que les champs-écoles mis en place par des interventions extérieures aient permis d’augmenter l’adoption de nouvelles techniques agricoles, leurs effets sur le long terme sont moindres. Les agriculteurs ayant bénéficié de cet accompagnement ont tendance à délaisser ces pratiques une fois l’arrêt du conseil agricole, et ne participent que très peu à la diffusion de ces nouvelles techniques auprès de leurs pairs.

Certains éléments contextuels expliquent aussi ce faible taux d’adoption, en particulier la difficulté d’accès au crédit, au foncier, au conseil agricole pour la plupart des petits producteurs.

Un environnement plus favorable pour une adhésion renforcée

Les recommandations pour augmenter le taux d’adoption aux technologies agricoles par les petits exploitants portent d'abord sur la création de politiques favorables et le développement de champs-écoles-paysans au niveau micro-économique. Faciliter l’accès au crédit et promouvoir un régime foncier sécurisé permettraient aussi aux agriculteurs de tirer des avantages à long terme de ces nouvelles technologies. Ces dernières doivent en outre être plus abordables, étant donné les capacités limitées d’investissement des producteurs.

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