La souveraineté alimentaire dans les projets de développement Perspectives latino-américaines

Étude/Synthèse/Article
Langue(s) : Français

Début 2010, diverses associations membres de la FGC se sont réunies pour proposer de réaliser une étude sur le thème de la souveraineté alimentaire. Concrètement, depuis le début des années 80, la FGC a financé plus de 400 projets émanant de 40 associations différentes et ayant comme thème le développement rural. D’ailleurs en 2009, ce même thème est devenu celui qui concernait le plus de projets acceptés par la FGC (35% en 2009 et 41% en 2008).

La question est donc centrale dans le travail de la FGC et méritait qu’une étude plus poussée se réalise pour tenter d’en tirer quelques leçons et faire une tentative de premier bilan. La Fédération a utilisé le crédit étude et bilans de la DDC pour financer la réalisation de cette recherche qui a été rédigée par une jeune biologiste argentine, Javiera Rulli. Le constat de départ a été que très souvent, le travail de la coopération internationale et celui des organisations paysannes s’ignorent mutuellement, allant parfois jusqu’au développement de dynamiques de compétition ou de conflit entre ces niveaux institutionnels.

L’étude avait comme objectif d’analyser les activités d’organisations paysannes et de partenaires locaux de la FGC pour renforcer la souveraineté alimentaire dans le cadre de programmes de développement local :

Le travail de coopération se déroule-t-il en accord implicite ou explicite avec le concept de souveraineté alimentaire ?

Quels sont les mécanismes et les dynamiques qui favorisent (ou défavorisent) la collaboration entre la coopération et les organisations rurales du sud dans leurs politiques et pratiques de renforcement de la souveraineté alimentaire ?

Il a aussi été question d’approfondir la compréhension des relations de pouvoir entre les organisations paysannes et les autres acteurs locaux nationaux et internationaux qui promeuvent et exécutent des projets de développement rural dans un territoire donné.